Chez Patcam

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  • #3991
    livingleedh
    Maître des clés

    CR du week end dernier de Eric de Toulouse.
    J’ai pu écouter le système de Patrick avec les deux amplis Devialet et les enceintes LEEDH. Voici le compte-rendu de mes impressions.

    Tout d’abord, nous avons procédé à l’écoute de mes enregistrements, après rippage par Patrick. Voici les impressions recueillies lors de cette écoute:
    – Sur le disque Rameau de Sabine Devieilhe: la scène sonore m’a parue moins précise que chez moi mais la présence du choeur en arrière plan était mieux perçue (perception du groupe dans son ensemble avec identification assez précise des différentes voix).
    – Sur le disque « Pajaros Perdidos » de l’ensemble Arpegiatta: la voix de la chanteuse m’a parue mieux fondue dans l’ensemble alors que chez moi j’ai plutôt l’impression d’une juxtaposition de différents instruments et chanteurs. Par contre, il m’a semblé que la caractère dansant du morceau était moins présent que lors d’une écoute au casque chez moi (OPPO PM1 + ampli Sugden).
    – Sur le disque « Chostakovitch, Symphonie N°11, deuxième mouvement »: Je m’attendais à un déluge de puissance démonstrative et j’ai plutôt eu la sensation de présence de l’orchestre telle qu’on pourrait la percevoir au concert. La précision et la rapidité des attaques de percussions sont bien rendues et les différents pupitres sont clairement identifiés.

    Ensuite, j’ai demandé à Patrick ce qu’il écoutait habituellement, ce qui m’a permis de découvrir quelques titres que je ne connaissait pas ou peu:
    – Disque « Brazil » du quatuor Ebène: le morceau de bossa avec la voix de Bernard Lavilliers est particulièrement bien reproduit même si, comme à son habitude, Bernard a tendance à chanter trop près du micro. Le quatuor et les instruments additionels sont bien reproduits et leur présence physique se fait bien ressentir.
    – Disque de Youn Sun Nah: une vrai révélation musicale avec un système qui transporte la chanteuse accompagnée par son guitariste dans la pièce.
    – Disque « Musica Nuda, Concert à FIP »: Contrairement à une écoute faite sur un autre système d’enceintes, la contrebasse n’est pas surdimensionnée et les voix sont bien reproduites.

    En résumé, une écoute déroutante au début car on a tendance à juger avec son propre référentiel mais superbe de réalisme sur certains enregistrements. La scène sonore semble moins précise au début de l’écoute mais cela n’est pas gênant au final. On n’a pas en plus le sentiment que le son provient des enceintes et on les oublie complètement assez vite.

    En conclusion, je dirais que les LEEDH E2 peuvent être de fidèles reproducteurs de musique si elles sont bien drivées. Avec deux amplis Devialet de 800W, évidemment, on n’a pas de problème de puissance disponible et quand elle est présente, on ne la ressent pas comme agressive et démonstrative mais plutôt comme contribuant à la construction d’une présence physique très réaliste des musiciens.

    #3992
    livingleedh
    Maître des clés

    2ème partie:
    A propos de la scène sonore, j’ai trouvé en particulier sur le disque de Sabine Devieilhe (mais aussi sur l’Arpegiatta) qu’il était difficile de localiser précisément la chanteuse. Chez moi, j’ai réussi à obtenir cette précision en travaillant sur le positionnement des enceintes. Par contre, ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que finalement ce manque de précision dans la localisation s’il parait déroutant de prime abord, ne l’est plus vraiment après un certain temps d’écoute. Cela montre que la présence d’un musicien n’est pas uniquement lié à la perception correcte et précise de son emplacement sur la scène, mais dépend également de la qualité de la reproduction de son registre sonore.

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